vendredi, décembre 28, 2007


Adepte,

Point ici de mot d' ordre en vue du festoiment de cette fin d' année; quelle année d' ailleurs ? Où en sommes nous de l' Histoire ? L' Homme est-il déjà passé de mode à l' échelle du cosmos ? Est-il encore besoin de se poser de telles questions ?
Ici, dans le GBBG, nous sommes capable de passer de l' infiniment grand-ordre cosmique au ridiculement absurde de votre quotidien sans que vous vous étonniez de la différence.
Ces deux extrêmes se rejoignent ici, et plus intensément encore dans le GBBG numéro 60 car le GBBG est comme l' Homme de 2007, avançant perpétuellement pour arriver au même résultat stérile et/ou catastrophique. Ce n' est pas au bord de ce gouffre que nous entreverrons la vérité; celle-ci nous restera cachée même une fois la chute achevée.
Au fond du trou, il n'y aura que nos restes, avec pour seule certitude que c' était bien le dernier saut.
Il reste bien la possibilité de faire marche arrière et d' éviter cette fin même pas tragique et tout juste conne mais l'appel du vide a toujours été le plus fort.
Pendant la chute, ce n' est pas le vent qui souffle à nos oreilles, c' est le GBBG qui te hurle que ton apothéose sera tout en éclaboussures.
Hier, c'était mon aniiversaire, coincé entre le poire et le dessert, le foie gras et la dinde chaponnée, le gros bonhomme rouge les les "Bonne année" tellement creux que l'écho se répercute jusqu'à l'année suivante.
Un an de plus et je perds de plus en plus de dents et de cheveux, je redeviens un être vierge et c'est une source de joie démesurée.
C'était une journée comme les autres dans le GBBG, un jours mémorable que je range sur une étagère.




En route !



Bernard Grancher